Libye : la faute qui juge Sarkozy et Juppé...

...deux des aveugles qui incarnent l'avenir de la droite :

C'est la panique. M. Le Drian constate que la Libye de l'après-Kadhafi, devenue la plateforme (il dit : le « hub ») des groupes djihadistes, menace l'Europe, l'Afrique du Nord et l'Afrique subsaharienne. D'où, entre autres, la montée de Boko Haram au Nigeria et la retour des commandos islamistes au Mali : « Le Sud libyen est une sorte de hub où les groupes terroristes viennent s'approvisionner, y compris en armes, et se réorganiser. Leurs principaux chefs, l'émir Droukdel ou Mokhtar Belmokhtar, y transitent régulièrement. Au nord, les centres politiques et économiques du pays sont désormais menacés d'être contrôlés par ces djihadistes. Or la Libye est à la fois la porte de l'Europe et du Sahara », dit le ministre français.

Le problème devient tel qu'il est question d'une nouvelle intervention militaire en Libye : proposition lancée par l'Elysée, alors que le gouvernement français ne cesse de diminuer les moyens et les effectifs de ses armées ! « La France doit agir », proclame M. Le Drian... Voilà Paris essayant d'éteindre le feu qu'il a lui-même allumé en détruisant Kadhafi. On ne le dira jamais assez : l'intervention française de 2011, exigée avec trémolos par BHL, disqualifie M. Sarkozy en tant que chef d'Etat. Cet homme a provoqué – pour des raisons factices – une catastrophe internationale aux immenses répercussions.

2011 disqualifie aussi M. Juppé : ministre des Affaires étrangères au moment de l'absurdité libyenne, il fut non moins ardent que M. Sarkozy en faveur de la destruction du verrou Kadhafi.

Nicolas Sarkozy et Alain Juppé : les deux plus connus, parmi la procession d'aveugles qui incarne l'avenir de la droite.